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Dis toi que je suis, ma chérie, plus jaloux que jamais,
Dis moi qui te suit, ma chérie, je te dirais qui je hais.

Est-ce, que ça relève du film, de dire qu'il en pince pour toi.
On dit, qu'un battement de cil peut parfois causer bien des dégâts.
Zen et sache comme Shiva, j'ai mis mon amertume en mode veille.
J'aimerais voir Casanova portant une étiquette à l'orteil.

Dis toi que je suis, ma chérie, plus jaloux que jamais,
Dis moi qui te suit, ma chérie, je te dirais qui je hais.

Est-ce, que j'en fais trop dis-moi, mais la distance me pose un problème.
Entre, sa main et tes doigts, y'a pas plus d'un centimètre à peine.
Moi qui sourit bêtement sans mot dire et qui jamais ne bouge.
J'aimerais bien voir Don Juan finir au bain-marie dans la soude.

Dis toi que je suis, ma chérie, plus jaloux que jamais,
Dis moi qui te suit, ma chérie, je te dirais qui je hais.

J' ai pas les mots, mon cœur,
Mais de quoi faire rimer,
Mon capital rancœur,
Déjà bien entamé,
Je ne suis qu'un sous-homme
Qui souvent fait l'autruche,
Et se gonfle à l'hélium
Un garçon de baudruche.

Dis toi que je suis, ma chérie, plus jaloux que jamais,
Dis moi qui te suit, ma chérie, je te dirais qui je hais.

Est-ce que ça relève du conte, mais j'aspire à l'amour exclusif.
Je sais, c'est un peu la honte d'encore graver des cœurs au canif.
Jaloux, c'est difficile, c'est prendre des coups à chaque instant,
Le moindre battement de cil est un mawashi au palpitant.

Dis toi que je suis, ma chérie, plus jaloux que jamais,
Dis moi qui te suit, ma chérie, je te dirais qui je hais.

(Merci à Manue pour cettes paroles)